Les forêts solognotes, privées  à plus de 80 %, appartiennent en règle générale à de riches propriétaires fonciers qui dès leur acquisition, sentent le besoin de clôturer.
Pourquoi ? Le premier argument avancé est le non-respect de la propriété privée prenant en exemple les forêts d’Ile-de-France, devenues des défouloirs récréatifs pour urbains en manque de verdure. Le second argument, plus officieux, est la chasse et en particulier celle du sanglier. Dans un territoire ouvert, il est impossible de concentrer les animaux alors que dans un parc, c’est tout à fait possible.
Ce phénomène prend aujourd’hui une ampleur nationale car ces enclos à ciel ouvert s’implantent un peu partout en France, notamment dans la forêt mythique de Brocéliande.
Mais, aujourd’hui, trop c’est trop ! Cette nouvelle perception de la chasse crée une pression entropique sur les milieux, une consommation citadine de la nature qui présente des enjeux sanitaires majeurs.

Disponible en VoD ici : La clôture au piquet